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En tournée à Dangbo, Ouinhi et Zogbodomey: Dossouhoui met en service des marchés réhabilités

Société
Par   Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau, le 25 mai 2020 à 08h09
Le ministre de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui a officiellement mis en service les marchés de Malomè dans la commune de Dangbo, de Dasso à Ouinhi et de Zogbodomey, tous trois réhabilités grâce au Projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la Vallée de l’Ouémé (Paiao-Vo). La cérémonie de remise de chacune de ces infrastructures marchandes s’est déroulée, vendredi 22 mai dernier. Les marchés de Malomè dans la commune de Dangbo, de Dasso à Ouinhi et de Zogbodomey font désormais peau neuve. Ils ont été réhabilités en matériaux définitifs intégrant les volets hygiène et assainissement, sécurisation des lieux et gestion de la circulation avec construction de parkings et des allées de circulation internes entièrement pavées. Les trois marchés ont été réhabilités grâce au Projet d’appui aux infrastructures agricoles dans la Vallée de l’Ouémé (Paiao-Vo) pour un montant total de plus d’un milliard F Cfa. L’infrastructure marchande de Malomè est composée de quatre blocs de six boutiques, neuf halls de vente, deux hangars de cuisson, deux magasins et une guérite. Le marché de Dasso est composé d’un bloc de six boutiques, de deux blocs de deux boutiques, d’un hall de vente, de dix hangars de vente, d’un hangar parc céréales, d’un hangar de charbonnier, d’un bloc de huit magasins de vente et d’un magasin de stockage. Le marché central de Zogbodomey, quant à lui, est principalement composé de trois blocs de six boutiques, de huit hangars de vente, de deux hangars de cuisson, de deux blocs de huit magasins de vente, de deux blocs de quatre boucheries, d’un bureau de stockage et d’une guérite. Le projet n’a pas fait les choses à moitié. Chacune des infrastructures marchandes est accompagnée de travaux confortatifs notamment la construction de mur de clôture du marché, de latrines et de parking, la réalisation de portails métalliques, des Vrd, de borne-fontaine et de lampadaires photovoltaïques. La réhabilitation du marché de Malomè a coûté la bagatelle de 336 126 776 F Cfa, celle de Dasso : 407 890 487 F Cfa et 354 010 449 F Cfa pour Zogbodomey-centre. Les travaux ont démarré le 15 octobre 2018 et se sont achevés le 27 septembre 2019. Ils ont été conduits par l’Agence d’exécution des travaux urbains (Agetur). Le financement a été assuré par la Banque africaine de développement (Bad), bailleur de fonds du Paia-Vo. Les caractéristiques de chacun des ouvrages ont été présentées par le directeur technique de l’Agetur, Simon Goudou. Pas de complaisance Le coordonnateur de l’Unité de gestion du projet Paia-Vo, Jean Sènou Kokoyè est revenu sur le bien-fondé de ces travaux qui viennent réduire un tant soit peu les difficultés des usagers de chacun de ces marchés. Le représentant du maire de Dangbo, Emmanuel Voglozin, le maire de Ouinhi, Célestin Goutolou et le maire de Zogbodomey, David Towèdjè, à chacune de ces étapes, ont félicité le président de la République, Patrice Talon, pour avoir joint l’acte à la parole en faisant de l’agriculture dans le Programme d’action du gouvernement (Pag), un levier de développement avec la réhabilitation de ces marchés secondaires pour l’écoulement des produits agricoles. « Si le projet Paia-Vo n’a pas existé, il fallait le créer en urgence », a souligné Emmanuel Voglozin. Le joyau permettra de renforcer l’économie locale et la mobilisation de recettes par la mairie, se réjouit aussi le maire de Zogbodomey. Recevant les clés des infrastructures, ils promettent tous de faire un bon usage des joyaux pour l’atteinte des objectifs. Les présidents du Comité de gestion de chacun des marchés ont pris le même engagement. Pour un meilleur suivi de la gestion, le ministre de l’Agriculture a recommandé que ce soit les nouveaux conseils communaux en attente d’installation qui signent la convention devant lier le comité de gestion et la mairie. Gaston Dossouhoui a invité les uns et les autres, surtout les membres du comité de gestion mis sur pied à faire preuve de rigueur et d’orthodoxie dans leur comptabilité. Il doit y avoir une traçabilité transparente dans la vente des places ainsi que la délivrance des tickets aux usagers des marchés. Seule cette gestion orthodoxe, explique le ministre, permettra à chaque partie à savoir : comité de gestion, mairie et Etat qui a contracté le prêt à la Bad de trouver sa part. Toute malversation financière sera sanctionnée sans état d’âme, avertit le ministre qui est revenu sur le but poursuivi par le gouvernement en réhabilitant ces trois marchés.