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Journée internationale de la Femme africaine 2025: Le Bénin, terre d’accueil de la deuxième édition

Société
Le Bénin accueille la deuxième édition, avec une attention portée aux femmes rurales, aux entrepreneures et aux organisations de  la société civile Le Bénin accueille la deuxième édition, avec une attention portée aux femmes rurales, aux entrepreneures et aux organisations de la société civile

Avec pour thématique « Le leadership innovant des femmes, la sécurité et la paix pour une nation prospère », la deuxième édition de la Journée internationale de la Femme africaine (Jifa) se tiendra au Bénin le 30 juillet prochain. En prélude à l’événement, une conférence de presse a été donnée, jeudi 24 juillet dernier, à l’Institut pour le Développement de la Femme, à l’initiative de l’Ong Nyota Africa.

 

Par   Lhys DEGLA, le 29 juil. 2025 à 09h15 Durée 2 min.
#Journée internationale de la Femme africaine 2025

La Journée internationale de la Femme africaine 2025 promet d’être un moment fort de réflexions, de reconnaissance et de célébration de la contribution inestimable des femmes africaines au développement du continent. Ce sera donc une Jifa sous le signe de la paix et du progrès et, le Bénin, terre d’Amazones, en est cette année l’épicentre.

Lors d’une conférence de presse en prélude à la Jifa, Huguette Bokpè Gnacadja, présidente de l’Inf, marraine Afrique de l’événement, a rappelé les origines de la Jifa, initiée en 1962 à Dar es Salaam par des femmes africaines décidées à se réunir régulièrement pour revendiquer leurs droits et affirmer leur place dans la société.

Depuis 2021, Nyota Africa organise des éditions itinérantes de la Jifa. Après la République démocratique du Congo, le Bénin accueille cette année la deuxième édition, avec une attention particulière portée aux femmes rurales, aux entrepreneures et aux organisations de la société civile. « Nyota signifie étoile en swahili. Ces étoiles, ce sont toutes ces femmes africaines qui brillent dans l’ombre et qu’il est temps de révéler », souligne avec fierté Dominique Nsangolo, présidente de l’association Nyota Africa. D’origine congolaise et résidant en France, elle a fondé l’association pour promouvoir le leadership féminin panafricain. Dominique Nsangolo lance un appel vibrant à la presse et aux autorités : « Ensemble, nous réussirons. Le développement sud-sud doit passer par la femme».

Un programme riche

Les grandes lignes du programme de la Journée internationale de la Femme africaine, qui aura lieu le 30 juillet prochain, ont été présentées par Samson Tohossoussi, représentant de l’association au Bénin. Les activités débuteront à Agualand, dans la commune d’Abomey-Calavi, par une cérémonie officielle suivie d’une conférence inaugurale donnée par la marraine africaine. Suivront deux panels sur l’entrepreneuriat féminin et le leadership féminin, une soirée de gala à Cotonou, couplée à la remise de distinctions à des femmes leaders du Bénin et d’ailleurs.

Le projet bénéficie également du soutien de femmes engagées venues de la République démocratique du Congo. Elles insistent sur la nécessité de valoriser les contributions de la femme au développement. « La femme est partout, dans les champs, les écoles, les entreprises. Même invisible, son travail est fondamental», soutient Denise Tchiriguiri, membre de Nyota Africa. « Trop de femmes sont encore limitées au foyer ou au marché. Il faut leur montrer qu’elles ont leur place aussi dans les bureaux, à l’école, dans la société », va renchérir Ruth Bilunda Kabata, présidente de l’Ong Femme Brillante.