Procès P. Diddy : le roi du “freak-off” échappe à la prison à vie.

Il était accusé des pires turpitudes sexuelles, à la tête d’un réseau d’orgies filmées, orchestrées, parfois sordides. Et pourtant… P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, s’en sort (presque) comme une fleur. Ce mercredi 2 juillet à Manhattan, le verdict est tombé : non coupable pour les accusations les plus graves, celles qui auraient pu lui valoir la prison à vie. Pas mal pour un homme accusé d’avoir transformé sa luxueuse vie de star en terrain de jeu glauque.

Trafic sexuel ? Non. Transport de prostituées ? Oui, mais juste un peu…

Les chefs les plus lourds qui pesaient notamment celui de trafic sexuel et d’association de malfaiteurs auraient pu envoyer l’ancien magnat de Bad Boy Records en prison pour le reste de sa vie. Mais en l’absence de preuve jugée “irréfutable”, le doute a profité à l’accusé. La défense, habile, s’est appuyée sur l’incohérence supposée de certains témoignages, et sur le refus de P. Diddy de témoigner lui-même pour éviter les pièges de la barre.

Pour l’heure, Sean Combs évite donc une incarcération à vie. Toutefois, l’opinion publique, elle, a déjà rendu son verdict : l’artiste est coupable, au minimum, d’avoir entretenu un mode de vie fondé sur la domination, le sexe et l’humiliation.

Le procureur a d’ores et déjà annoncé que d’autres procédures pourraient s’ouvrir. Car si P. Diddy a échappé au pire, il est loin d’être tiré d’affaire.