La Nation Bénin...
Les acteurs du pastoralisme et de la
transhumance ont désormais accès à une information technique régionale
intégrée, fiable et dynamique pour faciliter et améliorer la prise de décisions
liées à leurs activités. Cela a été possible grâce à la mise en œuvre du
Service régional d’information pastorale (Srip) dont le bilan a été fait lors
de son atelier de clôture, samedi 18 novembre dernier, à Cotonou.
Après cinq ans de mise en œuvre, le Service
régional d’information pastorale (Srip) est arrivé à sa fin. Avant de boucler
la boucle, les acteurs impliqués dans l’exécution de la composante 1 du Projet
régional de dialogue et d’investissement sur le pastoralisme et la transhumance
au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’ouest (Predip), se sont
retrouvés, samedi dernier, à Cotonou, pour faire le bilan des activités et des
résultats obtenus. il s'en dégage que des acquis majeurs ont été enregistrés.
Comme acquis de la composante, suivant les
résultats attendus, les acteurs ont mis à jour la cartographie d’utilisation et
d’occupation des terres dans les 17 pays de l’Afrique de l’ouest pour l’année
2023 et produit 17 brochures sur la dynamique dans chacun des pays depuis 1975.
Ils ont également réalisé une cartographie détaillée et diachronique des
communes du Niger et effectué une caractérisation climatique en analysant les
tendances. Toujours en termes d’acquis, les acteurs du projet ont produit 58
bulletins d’information agropastorale et sur les feux de brousse. Ils ont
réalisé une bibliothèque numérique avec plus de 2 000 documents pertinents. Un
géoportail intégré a été développé pour partager les données et les
informations avec les utilisateurs qui ont accès au web. Plus de 441 étudiants
et cadres de huit pays ont été formés et conventions ont été signées avec les
réseaux de radios communautaires du Bénin et du Niger. D’autres résultats ont
été également enregistrés.
« Malgré toutes les difficultés rencontrées
dans la mise en œuvre, nous sommes arrivés à 88 % de taux global de réalisation
physique et 91 % d’exécution financière », a fait savoir Dr Issa Garba,
coordonnateur du Srip. A l’unanimité, les acteurs ont décidé que le Srip soit
au cœur de la nouvelle initiative qu’est l’Observatoire des systèmes d’élevage
mobile en Afrique de l’Ouest et au Sahel. « Nous pensons que c’est une
reconnaissance de l’effort fourni pendant 5 ans et qui contribuera sans doute à
pérenniser les acquis Srip », s’est réjoui Dr Issa Garba.
Les officiels à l’atelier de clôture du Srip