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Eliminatoire de la Can Gabon 2017: Les Ecureuils toujours en course pour la qualification

Sports
Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 29 mars 2016 à 08h01

Vainqueurs (2-1), mercredi 23 mars dernier au Juba football stadium, les Ecureuils du Bénin, sur leurs installations au stade de l’Amitié général Mathieu Kérékou, ont confirmé (4-1) face aux Bright Stars du Soudan du Sud. C’était dimanche 27 mars dernier, à l’occasion de la 4e journée des éliminatoires de la Can Gabon 2017. En attendant la sortie des Aigles du Mali, cet après-midi à Bata où, ils seront les hôtes à jouer du Nzalang Nacional de la Guinée Equatoriale, ce sont les Béninois qui prennent le contrôle du groupe C, avec un total de 8 points.

En attendant la dernière et ultime journée des éliminatoires de la Can Gabon 2017, où le sort a voulu qu’ils se retrouvent à Bamako, les Ecureuils du Bénin et les Aigles du Mali continueront à se livrer un duel à distance. L’enjeu pour chacune de ces deux sélections, demeure assurément la première place du groupe C dans lequel le Nzalang Nacional de la Guinée Equatoriale et les Bright Stars du Soudan du Sud sont leurs deux autres adversaires.
Ainsi, dimanche 27 mars dernier au stade de l’Amitié général Mathieu Kérékou, ce sont les Ecureuils du Bénin qui ont repris la tête du classement du groupe C, après leur retentissante victoire (4-1) devant les Sud-Soudanais. Ils passent devant les Aigles du Mali 7 points, les Bright Stars du Soudan du Sud 3 points et la Guinée Equatoriale 1 point.
Pour Stéphane Sessegnon et ses coéquipiers, l’entame de match a pourtant été quelque peu difficile. Face à une jeune équipe sud-soudanaise bien organisée mais manquant d’expérience et qui est venue prendre sa revanche à Cotonou, les Béninois ont eu du mal à retrouver leurs repères sur leurs propres installations, d’entrée de jeu. C’est peu à peu, qu’ils parviendront à prendre le match à leur profit. On verra les poulains d’Oumar Tchomogo montés en régime au cours du match. Les ailiers béninois, Jodel Dossou à droite et David Djigla à gauche, très actifs, ont énormément mis sous l’éteignoir la défense sud-soudanaise, obligeant plus d’une fois le gardien de but Jumma Genaro à sortir le grand jeu puis a retardé l’échéance, en enrayant deux grosses occasions de but de Mickaël Poté au quart d’heure de jeu. Très virevoltant au cours du match, le joueur d’Austria-Lustenau, club de deuxième division autrichienne, Jodel Dossou, sera à l’origine de l’ouverture de la marque par Stéphane Sessègnon à la 24’, puis l’auteur du 3e but béninois à la 71’. Seul devant le gardien de but sud-soudanais, Jumma Genaro, Jodel Dossou a réussi à l’ajuster sans se compliquer la tâche, à la grande satisfaction du public présent dans les gradins et les tribunes du stade, en ce dimanche de pâques. Entre temps, c’est Michael Poté qui avait inscrit le 2e but béninois à la 38’ après une chevauchée de 70 m et un centre de David Djigla, l’autre révélation du match.
Alors qu’on pensait qu’avec ce score de 3-0, le match était déjà plié pour les Ecureuils, un instant de relâchement leur coûtera cher. Profitant d’une absence de concentration dans la défense béninoise, Atak Lual Wol Tong réduira le score à la 84’pour le compte des Bright Stars. Mais à la 90’, Stéphane Sessègnon, après avoir semé la zizanie dans la défense sud-soudanaise, donnera l’estocade, portant le score à 4 à 1. La messe venait ainsi d’être dite. En deux déplacements, les Ecureuils sont parvenus à engranger 6 précieux points. Une double victoire qui les positionne davantage dans la course pour la qualification à la phase finale de la Can Gabon 2017. Trois jours après la victoire (1-2) obtenue en déplacement sur Juba, les Ecureuils du Bénin viennent donc de récidiver et avec de la manière. ?

«Mes joueurs étaient fatigués», dixit Bilal Félix Komoyang

Selon l’entraîneur adjoint du Soudan du Sud, Bilal Félix Komoyang, c’est surtout la fatigue qui expliquerait la débâcle enregistrée par ses poulains au stade de l’Amitié général Mathieu Kérékou. A l’en croire, le voyage pour rallier Cotonou a été très fatigant avec deux escales à Abidjan et à Lomé. Ajouté à la supériorité dont les Ecureuils du Bénin ont fait montre, il ne pouvait en être autrement, a reconnu Bilal Félix Komoyang, non sans avoir quelques regrets. « Nous avions eu assez d’occasion pour tuer le match à Juba mais il nous a manqué de réalisme. L’équipe du Bénin est séduisante et présente assez de professionnels. Nous, nous n’avons que des locaux et l’équipe n’a que cinq ans d’ancienneté ». MG

Rendez à César ce qui lui appartient

La seule fausse note de ce match aura été l’absence du sélectionneur national, Oumar Tchomogo à la séance d’entraînement de ses poulains, samedi 26 mars dernier. Ce sont son adjoint, Vizir Touré, le préparateur physique, Nicolas Rouver et l’entraîneur des gardiens, Jonas Bidé qui étaient présents.Au regard des énormes sacrifices qu’il a toujours consentis pour cette sélection, comment pouvait-il décider de boycotter l’unique séance d’entraînement qu’elle a de la chance de s’offrir entre les deux matches. Selon les informations recueillies, il entendait ainsi protester pour réclamer ses trois mois de salaires impayés.
MG