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Festival international “Non é zan 2025”: Un vibrant hommage aux mères du Bénin et du monde

Culture
Festival international “Non é zan 2025 Festival international “Non é zan 2025

Le lancement du Festival international “Non é zan” s’est déroulé à la Maison des jeunes d’Agla à Cotonou, ce jeudi 22 mai. Cette 4ᵉ édition de l’événement, placée sous le signe de la reconnaissance et de l’amour filial, entend célébrer la mère dans toute sa grandeur, à travers une série d’activités culturelles et sociales réparties sur plusieurs jours.

Par   Arnaud DOUMANHOUN, le 23 mai 2025 à 07h46 Durée 3 min.
#Festival international “Non é zan” 2025

C’est au son solennel du « gong », instrument traditionnel d’annonce, que le top de cette nouvelle édition du Festival international “Non é zan” a été donné. Dans une ambiance empreinte d’émotion et de solennité, les organisateurs ont convié autorités, invités d’honneur et participants à un moment de gratitude collective en hommage aux mères du monde entier, particulièrement celles du Bénin. Porté par Prosper Bohoun et son équipe, ce festival est né du besoin de manifester, de leur vivant, amour et reconnaissance à ces femmes dont le rôle reste central dans la transmission des valeurs, l’éducation des enfants et la cohésion familiale. Après le lancement, les festivités se poursuivront avec une marche symbolique baptisée « Gbèdiga», prévue pour le dimanche 25 mai. Cette marche du cœur avec les mamans, expression de l’unité intergénérationnelle, sera suivie d’un déjeuner au Jardin des Plantes et de la Nature à Porto-Novo, avant de s’achever par une visite guidée sur des sites touristiques emblématiques.

Dans son message, lu en son nom par Paul Sehouhoue, le maire de Cotonou, Luc Sètondji Atrokpo, parrain du festival, a salué l’importance de l’événement. « Il n’y a pas d’investissement plus noble que celui que nous faisons pour rendre hommage à celles qui, au quotidien, portent nos sociétés, façonnent nos valeurs, et transmettent la vie », a-t-il déclaré. Pour l’édile de la capitale économique, les mères ne sont pas seulement les piliers de la famille, elles sont aussi les fondatrices silencieuses du tissu social. Luc Atrokpo a, par ailleurs, renouvelé son soutien sans réserve à cette initiative qu’il accompagne depuis la première édition, tout en rendant un hommage appuyé à Prosper Bohoun, qu’il qualifie de « visionnaire au service de la mémoire vivante des mères ».

 

Une émotion partagée

Le ministère des Affaires sociales et de la Microfinance, représenté par Noah Agbaffa Padonou, directeur départemental des Affaires sociales du Littoral, n’a pas manqué d’associer sa voix à cette cause. Il a rappelé que les mères « sont les architectes silencieuses de notre avenir, les bâtisseuses infatigables de la cohésion familiale ». Noah Agbaffa Padonou a souligné l’importance de reconnaître leurs sacrifices, souvent invisibles mais essentiels, tout en réaffirmant l’engagement de l’État à travers les politiques publiques de soutien et de promotion des femmes. Il faut noter que la cérémonie de lancement a été enrichie par des prestations culturelles variées, illustrant la richesse du patrimoine béninois et la diversité des talents féminins.

Plus qu’un simple festival, Non é zan est une déclaration d’amour collective, une plateforme d’expression intergénérationnelle, et un plaidoyer en faveur de la valorisation des femmes dans la société.