La Nation Bénin...
Le
lancement du Festival international “Non é zan” s’est déroulé à la Maison des
jeunes d’Agla à Cotonou, ce jeudi 22 mai. Cette 4ᵉ édition de l’événement,
placée sous le signe de la reconnaissance et de l’amour filial, entend célébrer
la mère dans toute sa grandeur, à travers une série d’activités culturelles et
sociales réparties sur plusieurs jours.
C’est
au son solennel du « gong », instrument traditionnel d’annonce, que le top de
cette nouvelle édition du Festival international “Non é zan” a été donné. Dans
une ambiance empreinte d’émotion et de solennité, les organisateurs ont convié
autorités, invités d’honneur et participants à un moment de gratitude
collective en hommage aux mères du monde entier, particulièrement celles du
Bénin. Porté par Prosper Bohoun et son équipe, ce festival est né du besoin de
manifester, de leur vivant, amour et reconnaissance à ces femmes dont le rôle
reste central dans la transmission des valeurs, l’éducation des enfants et la
cohésion familiale. Après le lancement, les festivités se poursuivront avec une
marche symbolique baptisée « Gbèdiga», prévue pour le dimanche 25 mai. Cette
marche du cœur avec les mamans, expression de l’unité intergénérationnelle,
sera suivie d’un déjeuner au Jardin des Plantes et de la Nature à Porto-Novo,
avant de s’achever par une visite guidée sur des sites touristiques
emblématiques.
Dans
son message, lu en son nom par Paul Sehouhoue, le maire de Cotonou, Luc
Sètondji Atrokpo, parrain du festival, a salué l’importance de l’événement. «
Il n’y a pas d’investissement plus noble que celui que nous faisons pour rendre
hommage à celles qui, au quotidien, portent nos sociétés, façonnent nos
valeurs, et transmettent la vie », a-t-il déclaré. Pour l’édile de la capitale
économique, les mères ne sont pas seulement les piliers de la famille, elles
sont aussi les fondatrices silencieuses du tissu social. Luc Atrokpo a, par
ailleurs, renouvelé son soutien sans réserve à cette initiative qu’il
accompagne depuis la première édition, tout en rendant un hommage appuyé à
Prosper Bohoun, qu’il qualifie de « visionnaire au service de la mémoire
vivante des mères ».
Une émotion partagée
Le
ministère des Affaires sociales et de la Microfinance, représenté par Noah
Agbaffa Padonou, directeur départemental des Affaires sociales du Littoral, n’a
pas manqué d’associer sa voix à cette cause. Il a rappelé que les mères « sont
les architectes silencieuses de notre avenir, les bâtisseuses infatigables de
la cohésion familiale ». Noah Agbaffa Padonou a souligné l’importance de
reconnaître leurs sacrifices, souvent invisibles mais essentiels, tout en
réaffirmant l’engagement de l’État à travers les politiques publiques de
soutien et de promotion des femmes. Il faut noter que la cérémonie de lancement
a été enrichie par des prestations culturelles variées, illustrant la richesse
du patrimoine béninois et la diversité des talents féminins.
Plus qu’un simple festival, Non é zan est une déclaration d’amour collective, une plateforme d’expression intergénérationnelle, et un plaidoyer en faveur de la valorisation des femmes dans la société.