La Nation Bénin...

Formation sur les métiers de l’audiovisuel et du cinéma: Un pas de géant vers la professionnalisation du septième art

Culture
Par   Josué F. MEHOUENOU, le 11 sept. 2015 à 05h35

Le septième art béninois est promis à un lendemain meilleur, pourrait-on dire, au regard de la synergie d’actions dont font montre ses acteurs pour se soustraire à l’amateurisme et évoluer vers la professionnalisation. Du 7 au 9 septembre dernier, une série de quatre ateliers de formation a été organisée à cet effet sur différents sites à Cotonou, au profit d’une quarantaine d’acteurs.

Quatre organisations culturelles à savoir «Djigui culture Bénin», l’Association culturelle Assikpè meton-meton, l’Association Belle gazelle et l’Association des professionnels de la télévision du Bénin (APTV/B) se sont données la main pour initier les ateliers de formation sur les métiers de l’audiovisuel et du cinéma. Lesquels ateliers ont porté respectivement sur le renforcement des capacités techniques des professionnels de l’audiovisuel et sur les métiers de costumier en audiovisuel et cinéma, la formation des maquilleuses de cinéma et enfin une résidence d’écriture de scénario de films. Pendant trois jours, du 6 au 9 septembre dernier, une quarantaine de participants, à raison de dix par atelier, ont pris part aux enseignements théoriques et aux cours pratiques dispensés à cet effet.

La phase pratique de cette formation s’est révélée comme la plus plaisante, ont témoigné les impétrants au terme de l’atelier. Plaisante en ce sens qu’ils ont été mis en situation réelle de travail, ce qui leur a permis de mieux et bien cerner la réalité de leurs arts. Pour chacun des quatre ateliers, les résultats obtenus étaient au-delà des attentes, puisque les formateurs ne se sont pas faits prier pour dispenser le savoir. A la fin des 72 heures de travail, Simplice Houékpon, au nom des participants a clairement fait savoir la satisfaction ressentie par ses pairs et lui qui, dit-il, ont beaucoup appris en un laps de temps. Ceux-ci n’ignorent pas qu’ils constituent l’avenir du cinéma béninois. Et, ayant longtemps surfé dans l’amateurisme, l’ère de la professionnalisation inaugurée par cette série de formation les éveille à la tâche qui les attend. Ils voudraient donc, plaide le porte-parole de circonstance, que l’apprentissage surpasse ce coup de maître pour s’ancrer dans la tradition des acteurs du septième art. Du côté des initiateurs, le temps était aussi à la satisfaction. Claude Balogoun de l’APTV/B, Luc Kounouhou de l’association Djigui culture, Jacques Codjo de l’Association Assikpè meton-meton, dans leurs interventions au cours de la cérémonie de clôture, ont insisté sur le gain de telles initiatives pour le septième art au Bénin.