La Nation Bénin...
Elle démarre le piano à 6 ans, le chant à 8 ans et la
guitare à 16 ans. Après s’être essayée à la danse et à la réalisation de
cinéma, elle bifurque vers la musique, sa vraie passion. Elle a une voix de
cristal, une silhouette fluide et tout aussi captivante. A seize ans, elle
compose ses premiers morceaux. A dix-neuf ans, elle monte son premier groupe,
et rejoint le Centre des musiques de Didier Lockwood (Cmdl), en région
parisienne, où elle perfectionne sa technique. Elle assure des premières
parties pour de grands artistes internationaux comme Macy Gray, Boyz II Men,
Sarah McCoy, Michelle David, Kimberose ou Ibrahim Maalouf et se produit
dans de nombreux festivals de jazz en France tels que Jazz à Vienne, Jazz en
Tête, La Ferté Jazz Festival… Elle s'est révélée au public mélomane en 2016
grâce à son premier opus intitulé « The Shelter ». S’agit-il de Sade, d’Esperanza Spalding, de
Corinne BaIley-Rae, ou de Jill Scott ?
Ce n’est pas une question pour un champion, mais autant
d’indices pour reconnaitre une artiste à la voix suave qui honore ses origines
caribéennes et européennes par un style qui mêle harmonieusement l’anglais, le
français et le créole : Maë Defays.
Engagement écologique
Maë Defays https://youtu.be/lWrAJC3dUR0?si=yjvpRDbnsIjefOCL vient de publier ce mois de
septembre « Mangrove », son dernier clip, somptueux de par la sonorité
cristalline ; un régal pour les yeux de par le paysage enchanteur emprunté pour
magnifier la cause écologique, sur fond d’une chorégraphie entrainante.
Inspirée par l'océan, par la nature et sa beauté fragile, elle y partage sa
sensibilité écologique.
A son répertoire jazz et néo-soul parfois teinté d’accents pop, Maë
ajoute des morceaux de bossa-nova et des compositions influencées par le funk,
la « black music » (Stevie Wonder), le hip hop (José James), l’afrobeat.
Comptant à son actif plusieurs dizaines de concerts à Paris, Maë Defays,
guitariste, auteure-compositrice-interprète, dotée d’une voix douce et
profonde, a trouvé sa voie et son public. Sous l’affirmation d’un style
jazz-soul à l’équilibre parfait, elle est désormais reconnue comme une
chanteuse incontournable de la scène jazz.
"Multi kulti"
Depuis, elle multiplie les scènes à Paris, en
Guyane, en Martinique, en Afrique de l'Ouest et notamment à Copenhague, la
nouvelle capitale européenne du jazz. Une réussite peu surprenante, venant
d’une artiste qui a grandi dans un univers d’artistes du monde de la musique et
du cinéma, et qui plus, est la petite-fille du célèbre comédien Pierre
Richard.
Sous les influences artistiques et musicales
de grands noms tels que Ella Fitzgerald, Michael Jackson, Stevie Wonder, Sade,
ou Erykah Badu, Maë Defays publie en janvier 2020 « Whispering », un opus de 8
titres mélangeant la néo-soul, le jazz et la pop. En juin 2021, elle tourne
avec un trio féminin (Clélya Abraham au clavier et Camille Bigeault à la
batterie) et promeut son deuxième opus
« Morning Rain » qui dévoile une autre
facette de sa musique et ses influences rock. On retrouve beaucoup de Sade chez
Maë Defays et du Erykah Badu dans son approche scénographique. Pour s’en
convaincre, il suffit sur Youtube de lire « Mangrove » et sur la même lancée,
découvrir son répertoire scotchant.