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Pour sa septième édition, cette année, le festival africain de l’innovation technologique et de la culture maker, encore appelé MakeAfrica, évoque la problématique de la ville africaine de demain. Organisé par le Réseau francophone des FabLab d’Afrique de l’Ouest (Reffao), le festival a mobilisé plusieurs pays et acteurs. Son lancement a eu lieu, ce mercredi 5 novembre, à l’Université d’Abomey-Calavi.
A quoi devrait ressembler la ville africaine de demain ? Cette problématique plus que d’actualité est au centre des discussions et activités du festival MakeAfrica 2025 qui se déroule du 4 au 8 novembre prochain, à l’Université d’Abomey-Calavi.
Ce festival de l'innovation technologique et de la culture maker en Afrique est une rencontre de réflexions des acteurs des laboratoires de fabrication (FabLab), meublée d’hackathon, de stands de démonstration, d’ateliers de découverte, de présentations et de conférences autour des sujets en lien avec la créativité´, la fabrication, les cultures «Do It Yourself » et « Maker ».
« Quand on parle de la ville, on fait référence à plusieurs choses: la mobilité, l’assainissement du cadre de vie, la nutrition, la santé, l’éducation, etc. », rappelle Médard Agbayazon, directeur général de BloLab et l’un des initiateurs du festival MakeAfrica, ajoutant que le thème retenu questionne le rôle des FabLab dans la construction des villes africaines de demain. Des villes qui se veulent résilientes, propres, prospères, durables, smart… Les participants débattront de comment arrive-t-on à construire ce type de ville avec les moyens existants.
A en croire Médard Agbayazon l’objectif de départ du festival est d’offrir un cadre d’expression et un moment de partage de bonnes pratiques aux FabLab de la sous-région. « Le Réseau francophone des FabLab d’Afrique de l’ouest (Reffao) fédère une vingtaine de FabLab de la sous-région qui travaillent au quotidien à faire du numérique un vrai levier d’inclusion. L’idée est de démontrer que même avec des moyens limités on peut arriver à faire de grandes choses», précise Médard Agbayazon. Le festival permet ainsi de créer un cadre de discussion non seulement entre makers mais aussi avec des acteurs à l’instar des collectivités territoriales, des entreprises, des universités et institutions sensibles à l’inclusion digitale.
Plusieurs activités sont au programme de ce rendez-vous de Cotonou, dont la keynote de l’ancien ministre Luc Gnacadja, ce mercredi, des ateliers, des conférences, des tables rondes sur différentes thématiques en lien avec la ville africaine du futur, le tout couronné par un hackathon sous-régional qui regroupera quinze projets innovants.
L’événement est soutenu par plusieurs partenaires notamment le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) dont les représentants ont apprécié l’initiative et la qualité des interventions des FabLab, permettant au continent d’accélérer son développement.
FabLab, universitaires et partenaires financiers soucieux du modèle de la ville africaine du futur