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Production du coton dans le Borgou: Les poches de sécheresse sans grandes conséquences sur la campagne

Economie
La croissance végétative du coton n’a pas connu  une grande perturbation La croissance végétative du coton n’a pas connu une grande perturbation

Bien que marquée par des poches de sécheresse dans le Borgou, la campagne cotonnière 2024-2025 s’annonce prometteuse. C’est ce qu’il faut retenir du point de la tournée effectuée dans les champs, à travers les huit communes du département par les responsables de la Fédération nationale des coopératives villageoises de producteurs de coton (Fn-Cvpc), samedi 24 août dernier à Parakou. 

Par   Maurille GNASSOUNOU A/R Borgou-Alibori, le 27 août 2024 à 06h33 Durée 2 min.
#campagne cotonnière 2024-2025

Malgré les difficultés qu’elle a connues à ses débuts, avec des poches de sécheresse, la campagne cotonnière 2024-2025 dans le Borgou recommence à mieux se porter. Dans les champs et autres exploitations des communes qu’ils ont visités au cours de leur tournée, les responsables de la Fédération nationale des coopératives villageoises de producteurs de coton (Fn-Cvpc) constatent que les producteurs ont mis les bouchées doubles. Les premières fleurs apparues augurent de lendemains meilleurs pour l’or blanc.

Ces poches de sécheresse, a fait observer le secrétaire exécutif de la fédération, Souaïbou Gambari, sont intervenues dans la période propice pour les semis, qui va de juin à juillet. « Ceci a fait que des communes, sinon leur majorité, n’ont pas pu atteindre leurs prévisions d’emblavures. D’où les semis tardifs qui ont également été constatés dans certaines communes. Il y en a qui ont pu emblaver plus de 5 000 ha de semis tardifs », a-t-il indiqué. Cette situation est donc loin d’avoir découragé les producteurs des Unions communales des coopératives villageoises des producteurs de coton (Ucom-Cvpc) au niveau de toutes les communes du département. N’empêche que, s’il y a quelque chose à déplorer, selon Souaïbou Gambari, ce sont les demandes complémentaires qui ont accusé un peu de retard. « Ce qui n’a pas permis à certaines Cvpc de pouvoir faire leurs cumuls à la période indiquée », poursuit-il. En ce qui concerne la pression parasitaire, il a fait constater la présence des ravageurs dans toutes les communes. Dans celle de Tchaourou, la situation semble être plus critique. Mais, malgré la situation, en termes d’emblavures, la campagne actuellement en cours dans le département enregistre 120 000 ha contre 110 000 pour la précédente.

En effet, malgré les poches de sécheresse constatées dans presque toutes les communes du département, il y a déjà eu une reprise des semis. Le défi qu’il reste désormais à relever,  sera de maintenir le cap, pour ce qui est des traitements phytosanitaires. Le plus important est de sauvegarder ce qui a été semé afin de pouvoir améliorer le rendement. Pour ce faire, les bonnes pratiques de gestion des intrants et les traitements phytosanitaires pour la réussite de la campagne doivent continuer à faire l’objet d’un meilleur suivi■