La Nation Bénin...
La
phase pratique du Baccalauréat, session de juin 2025 pour les séries
techniques, a débuté depuis lundi 26 mai et se poursuit sur toute l’étendue du
territoire national. Mercredi 28 mai, les ministres Éléonore Yayi Ladékan de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et Véronique Tognifodé
des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle ont
effectué une visite au Lycée technique Coulibaly de Cotonou pour s’assurer du
bon déroulement des épreuves et évaluer les conditions dans lesquelles les
candidats composent.
«
Nous sommes venues nous assurer que les épreuves se déroulent dans de bonnes
conditions, évaluer l’état du matériel utilisé et apprécier les compétences
développées par les candidats », a indiqué Éléonore Yayi Ladékan à la fin de sa
visite. Elle a précisé que ces épreuves concernent diverses filières réparties
dans une dizaine de lycées techniques à travers le pays. Au centre de
Coulibaly, cinq séries sont représentées. Il s’agit de la série E avec 32
candidats, de la série EA avec 179 candidats, de la série F3 avec 481
candidats, de la série F4 avec 716 candidats et de la série G1 avec 153
candidats. La ministre a salué une organisation satisfaisante, tant sur le plan
logistique que pédagogique, et a réaffirmé l’engagement du gouvernement à
valoriser la formation technique et professionnelle. « Sous l’impulsion du
président Patrice Talon, nous mettons l’accent sur le renforcement de ces
filières. À titre d’exemple, les effectifs de la série E ont doublé en cinq
ans, passant de 4 000 à 8 000 candidats », s’est-elle réjouie.
Prenant
la parole, Véronique Tognifodé a rappelé que le baccalauréat technique se
compose en deux volets: les épreuves pratiques professionnelles et les épreuves
écrites. Elle s’est félicitée de la progression constante du nombre de
candidats dans les séries techniques depuis 2019. Les spécialités concernées
couvrent des domaines variés, notamment l’électronique, l’électrotechnique, la
mécanique automobile, la fabrication automatique, ainsi que l’eau et
l’assainissement. «Chaque spécialité prévoit entre 12 et 18 heures de pratique
professionnelle par semaine », a-t-elle précisé.
Cependant, la ministre a reconnu que la participation des professionnels du secteur privé reste encore limitée. Pour y remédier, les établissements mettent en place des stages en entreprise, notamment pendant les vacances scolaires. Elle a également souligné que, depuis l’adoption de la Stratégie nationale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, la question de l’employabilité est devenue une priorité. Cette stratégie vise à former des professionnels qualifiés, capables de répondre aux exigences d’une économie à la fois durable et inclusive. « L’insertion professionnelle de nos jeunes est au cœur de nos préoccupations. Nous nous engageons à créer un environnement favorable à l’amélioration continue des compétences pratiques », a conclu Véronique Tognifodé.