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Célébration de la Journée internationale du Travail à la Haac: Renforcer le climat de paix au sein de l’institution

Société
Par   Eric TCHOGBO, le 09 mai 2018 à 08h42

Les travailleurs de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) ont célébré en différé, ce mardi 8 mai à Cotonou, la Journée internationale du Travail. Une commémoration qui renforce le climat de paix qui règne au sein de cette institution.

« Rien ne se gagne dans le bruit. C’est plutôt dans la discussion, les échanges et le calme que l’on parvient aux objectifs fixés », a dit, hier, le vice-président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), Soulémane Ashanti, saluant le syndicalisme responsable que les travailleurs de cette institution affichent depuis la nouvelle mandature. C’était à l’occasion de la célébration, de la Journée internationale du Travail. Son souhait est que ce climat apaisé que l’on observe aujourd’hui soit maintenu. Car, malgré toutes les tensions que le Bénin a vécues, ces derniers mois, la Haac est restée épargnée de ces conflits sociaux, a-t-il fait constater. 

Pour marquer et renforcer ce climat de paix, le Syndicat des travailleurs de la Haac (Syntra-Haac) a organisé à l’occasion de cette célébration une conférence-débat sur le thème «La pratique de la déontologie administrative à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication ». Cette séance d’échanges a permis aux travailleurs de connaître et de maîtriser leurs droits et devoirs.
Pour le secrétaire général du Syntra-Haac, Aristide Hippolyte Guivi, il est impérieux pour le personnel de connaître ses droits et encore mieux ses devoirs qui contribuent au climat de paix.
Cette considération, dit-il, permet d’abord de prévenir, de gérer et de maintenir au sein de l’institution un climat apaisé, ensuite de réfléchir dans le calme et la sérénité aux voies et moyens pour améliorer au quotidien les conditions de vie et de travail du personnel au travail, bien fait dans la célérité et le respect des normes. Car, dit-il, il est inutile de défoncer une porte déjà largement ouverte. En d’autres termes, les portes des autorités de la Haac sont si grandement ouvertes que ce serait une perte d’énergie que de les forcer. Il n’est donc pas question pour lui comme dans des structures où le rôle du syndicalisme n’est pas encore appréhendé et maîtrisé par tous les acteurs, que les rencontres du genre constituent des occasions pour procéder à des revendications bruyantes, des mouvements de colère du personnel à travers les représentants syndicaux ou encore à des discours tapageurs.
Toutefois, il a déploré les lenteurs qui s’observent dans la prise de certaines décisions même de moindre importance et qui ont tendance à rendre parfois sceptiques sur la bonne foi des partenaires. « Ces comportements n’émousseront d’aucune manière la détermination des travailleurs à poser leurs problèmes», a souligné Aristide Hippolyte Guivi.