Une voix marquante des médias béninois
C’était une belle voix, Raïssa Gbédji. Sur les ondes, elle a fait la pluie et le beau temps, s’imposant comme l’une des journalistes les plus en vue de son époque. Si elle s’est fait découvrir sur les ondes des radios Golfe FM et Océan FM, elle s’est davantage illustrée au fil des années en tant que correspondante de Radio France Internationale (RFI).
Raïssa, c’était aussi et surtout une femme passionnée, animée d’une rigueur professionnelle à laquelle beaucoup rendent aujourd’hui hommage.
Une femme engagée, entre journalisme et diplomatie
Même si, depuis quelque temps, elle s’était retirée des micros, on se souvenait qu’à l’ère du ministre Aurélien Agbénonci, elle avait occupé les fonctions de conseiller technique au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Une artiste dans l’âme
Raïssa Gbédji, ce n’était pas que les médias. C’était aussi la musique. Choriste puis musicienne accomplie, cette passionnée de jazz s’était essayée – non sans succès – au chant.
« Elle aimait la musique et elle est morte en cette journée de la musique », confiera, dans une grande émotion, un de ses jeunes frères.
Une mère, une voix, une étoile
Ceux qui ont eu la chance de partager son cercle privé savent également à quel point elle était une mère aimante, protectrice et exigeante envers ses enfants.
Avec le décès de Raïssa Gbédji, le Bénin perd une figure marquante des médias et de la scène musicale. Sa voix, ses engagements et son héritage resteront gravés dans la mémoire de ceux qu’elle a touchés, tant par ses mots que par ses notes.