La Nation Bénin...
Le
colloque scientifique international de l’Eglise du christianisme céleste,
organisé à Porto-Novo dans le cadre des 40 ans de décès du prophète pasteur
fondateur Samuel Biléou Joseph Oschoffa, s’est achevé sur une note de
satisfaction et d’espérance.
Clap
de fin pour le premier colloque scientifique international organisé par
l’Eglise du christianisme céleste au nombre de la série d’activités
commémoratives des 40 ans de décès de son prophète pasteur fondateur Samuel
Biléou Joseph Oschoffa. Les travaux ont été clôturés, mercredi 15 octobre
dernier, au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo. Pendant trois jours, plus de
200 participants issus de huit pays et de trois continents dont des chercheurs,
théologiens et autres spécialistes ont réfléchi sur l’étude multidisciplinaire
de l’Eglise. Les dimensions historique, théologique, socio-économique et
culturelle de cette institution religieuse fondée en 1947 ont été débattues.
Mieux, des témoignages émouvants ont été faits par des bénéficiaires de
miracles faits par le prophète pasteur Samuel Biléou Joseph Oschoffa.
«
Le colloque s’achève après trois jours de travaux scientifiques intenses », a
souligné le professeur Léandre Gbaguidi, secrétaire du Conseil scientifique
permanent de l’Eglise du christianisme céleste. Selon lui, les objectifs de la
rencontre qui a porté sur le thème : «L’homme, la vie et les œuvres du prophète
Samuel Biléou Joseph Oschoffa» ont été largement atteints. Il annonce la
production des Actes du colloque qui fera l’objet d’une publication dans une
revue académique. Une base documentaire numérique exhaustive sur l’histoire de
l’Eglise, la vie et les œuvres d’Oschoffa sera également réalisée et rendue
accessible notamment aux chercheurs.
Le professeur Clément Agbangla, président du Conseil scientifique permanent de l’Ecc, rassure de l’élaboration très bientôt d’un Plan d’actions détaillé pour la mise en œuvre des recommandations du colloque. Il salue l’audace du révérend pasteur Bennett Adéogun, chef mondial de l’Ecc, pour l’initiative de ce colloque, surtout pour avoir mêlé la recherche scientifique aux choses spirituelles. Le maire de Porto-Novo, Charlemagne Yankoty, présent à la cérémonie de clôture des travaux, a plaidé pour qu’une infrastructure digne soit baptisée au nom du prophète pasteur Samuel Biléou Joseph Oschoffa à Porto-Novo. Selon lui, l’illustre homme de Dieu fait la fierté de la ville capitale qui a eu la grâce de voir naître cette Eglise qui ne cesse de se répandre à travers le monde.
Un édifice au nom d’Oschoffa
Seul
Noir à avoir créé dans le monde une église qui vit et continue de vivre depuis
78 ans, le prophète pasteur Samuel Biléou Joseph Oschoffa mérite cet hommage, a
insisté le maire. Charlemagne Yankoty a rassuré de l’ambition de son équipe
pour le tourisme religieux et à faire en sorte que le Saint siège de l’Ecc à
Porto-Novo soit ce que le Vatican est pour l’Eglise catholique.
Le
général Bertin Bada, coordonnateur général du Conseil supérieur de transition
(Cst), représentant le chef de l’Etat, a invité les différents camps de
l’Eglise à dépasser les divisions, à aller à la réconciliation et à l’unité. Il
a rappelé la mission du Cst qui est d’œuvrer pour une gouvernance mondiale
unique de l’Ecc. Clôturant les travaux, le révérend pasteur Bennett Adéogun
s’engage à faire le suivi de la mise en œuvre des recommandations du colloque,
institutionnaliser la recherche scientifique au sein de l’Eglise, investir
massivement dans la formation et renforcer la gouvernance par la transparence
et la participation.
Forte mobilisation des fidèles lors des travaux du colloque