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“Et j’ai fini par en GUÉRIR” de Amédée Nondomin Kpoze-Attolou: Une autobiographie de résilience et d’espoir

Société
“Et j’ai fini par en GUÉRIR” de Amédée Nondomin Kpoze-Attolou “Et j’ai fini par en GUÉRIR” de Amédée Nondomin Kpoze-Attolou

Dans son ouvrage ‘’Et j’ai fini par en GUÉRIR’’, Amédée Nondomin Kpoze-Attolou retrace son cheminement personnel marqué par les blessures émotionnelles, les traumatismes familiaux et les défis de la vie. À travers une plume authentique et inspirante, elle livre une œuvre thérapeutique, destinée à réconforter et guider ceux qui cherchent à surmonter leurs douleurs intérieures.

Par   Lhys DEGLA, le 27 janv. 2025 à 10h09 Durée 2 min.
#autobiographie #guérir des blessures émotionnelles #littérature

Une œuvre née d’un cri du cœur. Pour Amédée Nondomin Kpoze-Attolou, le projet d’écriture de ‘’Et j’ai fini par en GUÉRIR’’ est né d’un besoin profond d’apporter une contribution à la guérison des âmes blessées. « L’appel de devoir participer à la restauration et à l’embellissement des vies dévastées a motivé cette œuvre », confie l’auteure. Loin d’être un simple récit, ce livre est une invitation à la réflexion, un cri d’alerte pour juguler les maux qui minent les relations familiales et personnelles.

Un événement marquant, dont l’auteure reste discrète, a agi comme déclencheur. Cette expérience l’a poussée à partager son parcours afin de soutenir d’autres personnes confrontées à des épreuves similaires. « Mon cheminement me permet d’affirmer cette vérité : on peut guérir de tout », affirme-t-elle avec conviction.

L’écriture de cette autobiographie a été un défi à plusieurs niveaux. Amédée Nondomin Kpoze-Attolou explique que son livre était déjà écrit dans son vécu ; il ne restait qu’à le transcrire avec fidélité. Pour cela, elle s’est imposé une préparation spirituelle rigoureuse. « Il m’a fallu 48 heures, dans un état d’abstinence et de jeûne, pour écrire le manuscrit », révèle-t-elle.

Cependant, l’un des plus grands défis a été d’affronter à nouveau les souvenirs douloureux tout en restant guérie. « Il fallait revisiter l’antichambre de ma mémoire sans m’y perdre, pour ne rien omettre qui puisse servir d’élément déclencheur pour la guérison des lecteurs », explique-t-elle.

L’ouvrage aborde des thèmes profonds et universels qui résonnent avec de nombreuses réalités contemporaines : l’absence du père, les défis d’une famille recomposée, les relations toxiques, la vie des mères célibataires, ou encore la maltraitance des enfants nés hors mariage. Autant de sujets qui touchent à la fois à la sphère individuelle et sociétale.

Amédée Kpoze-Attolou espère que son récit servira de miroir et de guide à ses lecteurs.

« Toute famille devrait avoir ce livre comme un guide, afin de préserver l’harmonie et le bien-être de ses membres », soutient-elle.

Un processus progressif

Le titre évocateur ‘’Et j’ai fini par en GUÉRIR’’ résume à lui seul le cœur du message de l’auteure. Pour elle, guérir des blessures intérieures est non seulement possible, mais c’est aussi une nécessité pour ne pas sombrer sous leur poids. « Ce titre est thérapeutique. Il pousse chacun à se demander : de quoi ai-je besoin de guérir ? », explique-t-elle.

En parcourant les étapes de sa transformation personnelle, Amédée démontre que la résilience est un processus progressif. Elle insiste sur l’importance de la reconnexion à son « moi intérieur » et du travail spirituel pour surmonter les épreuves.

La préface de l’ouvrage est signée par Dr Anikè Talibou, une figure engagée dans la promotion des valeurs familiales. Ce choix n’est pas anodin. Selon Amédée Nondomin Kpoze-Attolou, la contribution de Dr Talibou met en lumière l’importance du cocon familial comme espace de protection et non de souffrance.

Destiné à toute personne portant en elle des blessures émotionnelles ou ayant vécu des violences, le livre se veut un outil thérapeutique. L’auteure souhaite qu’il aide ses lecteurs à trouver la force de se relever. « Ma prière est que chaque lecteur trouve en lui la force de guérir, comme moi j’ai fini par en guérir », confie-t-elle.

Pour conclure, l’auteure résume en une phrase l’essence de son message : « Un père responsable, une mère soutenue, un enfant bien éduqué pour garantir le développement durable d’une nation. »

‘’Et j’ai fini par en GUÉRIR’’ est plus qu’un récit de vie. C’est une leçon de résilience, un appel à transformer ses blessures en perles et un guide pour se reconstruire avec espoir.