La Nation Bénin...

Améliorer le niveau de sécurité des usagers de la route en général et des plus vulnérables en particulier, préoccupe le gouvernement, selon Didier Yabi, représentant du ministre des Infrastructures et des Transports. Il l’a fait savoir lors du lancement du projet Sécurité routière, vendredi 11 mai dernier à Ekpè. C’était en présence des acteurs et partenaires.
Le projet Sécurité routière lancé, vendredi 11 mai dernier à Ekpè par Didier Yabi, représentant du ministre des Infrastructures et des Transports, vise à « promouvoir la prévention routière au Bénin en particulier dans les départements de l’Atlantique et du Littoral ». Préoccupation à l’échelle mondiale, la lutte contre les accidents de la route se pose désormais au Bénin comme un enjeu de santé publique, une cause d’intérêt national. Des suites de ces sinistres qui surviennent sur le chemin de l'école, en voyage ou encore au cours du trajet service-domicile, des milliers de personnes, plus de 4000 au Bénin, passent de longues semaines d’immobilisation à l’hôpital et beaucoup d’entre elles ne parviennent plus jamais à vivre, travailler ou jouer comme elles le faisaient auparavant.
Au regard des nouveaux enjeux de la sécurité routière, relève Didier Yabi, la question de la structuration du cadre institutionnel et réglementaire de la sécurité routière se pose avec insistance. « L’opportunité du renforcement des institutions et d’une actualisation de l’arsenal législatif et réglementaire de gestion de la sécurité routière est partagée par tous », fait observer le représentant du ministre. Le bien-être de tous et partant la régression de la pauvreté sont assujettis au succès des politiques de prévention et de sécurité qu’il importe de réussir à collectivement mettre en œuvre, justifie-t-il.
Convaincu de la pertinence des objectifs attachés au partenariat entre le Cnsr et Handicap International et de la détermination des parties prenantes, Didier Yayi a lancé le projet Sécurité routière, fruit du partenariat Cnsr - Handicap International.
Selon Juste Clotoé, représentant de Handicap International, les expériences accumulées par son organisation ont été possibles grâce à l’appui de la Coopération belge au Développement (Dgd). Handicap International, poursuit-il, par ses interventions, œuvre à renforcer les législations, les politiques et autres normes nationales, à assurer des changements comportementaux relatifs aux principaux facteurs de risques que constituent le non-port de la ceinture de sécurité et du casque, la conduite en état d’ivresse ou l’excès de vitesse. Elle est prête à relever les défis actuels en initiant le projet Sécurité routière financé par la Dgd pour la période 2018 à 2021.
Ledit projet prévoit d’améliorer, convient Aubin Adoukonou, directeur général du Cnsr, à améliorer la situation des usagers de la route à travers une gestion efficace de la sécurité routière au Bénin. Il entend contribuer à renforcer les capacités organisationnelles et opérationnelles du Cnsr. Il a réaffirmé la disponibilité de son institution à accompagner et réaliser le projet pour le bonheur de la tranche des 15 à 29 ans.
Aubin Adoukonou plaide pour l’élaboration et le vote d’un nouveau code de la route pour répondre aux défis actuels.