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Vient de paraître: «Le prêtre, grandeur et petitesse» de Frédéric Serge Kogué

Culture
Par   Josué F. MEHOUENOU, le 28 juil. 2015 à 22h31

Dans nos sociétés, les interrogations au sujet des prêtres sont quotidiennes. Plus d’un s’interrogent sur ces figures «divines» aux allures humaines. A travers les 50 chroniques sacerdotales de «Le prêtre, grandeur et petitesse» publié par Frédéric Serge Kogué, allons à la redécouverte de cette «figure dite investie par Dieu pour être, au milieu de nous, intermédiaire de grâce».

50 chroniques sacerdotales sont subdivisées en 12 chapitres : Le prêtre et sa relation au Dieu-Trinité, le prêtre en face de ses défis, le prêtre et la tentation de la chose politique, le prêtre et son rapport aux sacrements, le symbolisme de la main dans la vie du prêtre, le prêtre confronté aux difficultés, le prêtre dans le collimateur de la délicate question de la femme, le prêtre et l’incompréhensible occultisme-charlatanisme, le prêtre-autre parce que né se réclamant d’une double appartenance, le prêtre et la Sainte Vierge, enfin le prêtre dans le miroir de la prière. Paru aux éditions «Immaculée médiatrice», cet ouvrage a le mérite de permettre à tout lecteur, peu importe son obédience religieuse, de se faire une idée un peu plus claire de la juste identité du prêtre.

C’est ainsi que se résume le deuxième tome du livre «Le prêtre, grandeur et petitesse », paru dernièrement sous la plume de Frédéric Serge Kogué. A travers cet écrit, l’auteur emmène le lecteur à la redécouverte de l’homme en robe blanche qui n’est rien d’autre qu’une figure qu’on dit «investie par Dieu pour être, au milieu de nous, intermédiaire de grâce» et qui laisse rarement indifférents les Hommes. Une figure parfois controversée sans jamais être abandonnée et toujours sollicitée. «Le livre coule dans un style alerte, vif et volontairement provocateur. Les thèmes abordés incitent le lecteur à ne pas décrocher, ce qui alimente le désir constamment renouvelé d’y rester ou d’y revenir».
Il n’est que la suite logique d’un premier tome paru trois ans plus tôt. Son mérite, c’est de «s’efforcer de présenter la doctrine de l’église sur le prêtre tout en l’assaisonnant de la réalité et du vécu de tous les jours».