La Nation Bénin...
La
malnutrition menace la vie des enfants. Phénomène exceptionnel à impact grave
sur leur santé, des approches sont envisageables pour sauver ces êtres
vulnérables.
Les
cas de malnutrition nécessitent une prise en charge. Le traitement doit suivre
les principes de Prise en charge communautaire de la malnutrition aiguë (Pcma)
définis par l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Le Pcma se concentre sur
la détection des cas de malnutrition, le traitement et les soins de suivi. Le
modèle comprend diverses composantes et tient compte de la sévérité de la
malnutrition.
Les
approches sont relatives au dépistage systématique de la malnutrition à l’aide
de la mesure du périmètre brachial à mi-hauteur ou du calcul du poids pour
taille (selon des seuils de classification validés). La sévérité de la
malnutrition détermine l’urgence du traitement, selon les spécialistes. Ils
suggèrent également que les programmes mettent des services hospitaliers et
ambulatoires à disposition pour le traitement de la malnutrition aiguë sévère.
Ces services sont appelés à collaborer avec le Fonds des Nations unies pour
l’enfance (Unicef) pour assurer la fourniture de produits thérapeutiques et un
soutien en faveur du renforcement des capacités du personnel. Les cas de
malnutrition aiguë sévère avec complications médicales par contre nécessitent
une stabilisation de l’état à l’hôpital, avec alimentation thérapeutique,
traitement médical et surveillance.
Pour
des cas de malnutrition aiguë modérée, leur traitement repose sur des services
ambulatoires fournis en collaboration avec le Programme alimentaire mondial
(Pam) de façon à garantir la fourniture d’aliments d’appoint conformément au
mémorandum d’accord mondial Hcr/Pam. Les programmes d’alimentation
complémentaire fournissent des aliments déshydratés ou non, ou bien facilitent
l’accès à une alimentation complémentaire saine. Les spécialistes de la santé
jouent un rôle prépondérant dans ces situations qui menacent la vie des
enfants. Dans le contexte de l’Atacora avec plusieurs cas détectés dans les
communes de Matéri, Cobly, Tanguiéta, des partenaires du secteur de la santé
viennent en aide pour soulager les peines des enfants à travers un paquet de
soins.
Ce qui compte, c’est la sensibilisation des populations afin de limiter ce fléau qui prend de plus en plus corps dans lesdites communes du fait de l’exode des parents notamment la mère des nourrissons, en quête de mieux-être. Les enfants, selon plusieurs témoignages, sont confiés aux parents de la mère pour s’en occuper, mais faute de moyens pour subvenir aux besoins des enfants, ces derniers deviennent malnutris.