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Sensibilisation contre le cancer du sein: Graceful Woman engagée aux côtés des victimes

Santé
A l’occasion de cet événement organisé par l'association  Graceful Woman en partenariat avec le Syntra-Onip, les  participantes ont eu l’occasion de se faire dépister A l’occasion de cet événement organisé par l'association Graceful Woman en partenariat avec le Syntra-Onip, les participantes ont eu l’occasion de se faire dépister

Soutenue par le Syndicat des travailleurs de l’Office national d’imprimerie et de presse (Syntra-Onip), l'association Graceful Woman a organisé, vendredi 25 octobre à l’Onip, un atelier de sensibilisation pour contribuer à réduire le taux de victimes des cancers du sein et du col de l'utérus. A l’occasion de cette séance s’inscrivant dans le cadre de l'initiative Octobre rose, les femmes ont eu l’opportunité de se faire gratuitement dépister.

Par   Michel GUEDENON (Stag.), le 29 oct. 2024 à 07h34 Durée 3 min.
#Sensibilisation contre le cancer du sein

Plusieurs spécialistes des questions liées à la santé en général, et aux cancers en particulier, ont partagé avec l’assistance, vendredi dernier à la grande salle de conférence de l’Onip, de précieux conseils non seulement à l'endroit des femmes, mais aussi des hommes qui ont un grand rôle à jouer dans l'éradication des cancers du sein et du col de l'utérus. A l'occasion, Lhys Degla, présidente de l'association Graceful Woman, a souligné les causes de l'évolution alarmante du cancer du sein. Elle évoque entre autres l'ignorance de certaines personnes qui continuent d'estimer que c'est un mal qui concerne les autres, les femmes vivant en Occident, en Europe. « Mais je vous assure que le cancer du sein est une maladie qui concerne toutes les femmes sur le globe. Partout dans le monde entier, des femmes souffrent de ce mal, parfois sans jamais le savoir. », a-t-elle assuré. Pour la présidente de Graceful Woman, c'est souvent lorsque la maladie atteint un stade très avancé que plusieurs femmes s'en rendent compte, malgré les nombreuses dispositions en place pour la prévention, ou la détection, notamment l'autopalpation des seins qui, à l'en croire, constitue la méthode la plus basique parmi tant d'autres. « Le fait de savoir qu'on n'a rien, c'est rassurant ; et le fait de savoir qu'il y a quelque chose, de le diagnostiquer assez tôt, permet de prendre des mesures pour que le danger ne s'installe pas. », a précisé Lhys Degla, pour inciter au dépistage précoce. Faty Kouchekeho, invitée d'honneur, renchérit et illustre avec des cas réels. «Ma grande sœur en a souffert. Aujourd'hui elle n'a plus de seins. Mon grand frère a perdu l'une de ses meilleures amies qu'il aimait. La mère d'un petit enfant que j'ai adopté n'a plus de seins», confie-t-elle, montrant les dommages causés par le cancer du sein dont les conséquences sont drastiques. Elle met l'accent sur l'importance des activités physiques qui permettent de maintenir une bonne santé et d'avoir une maîtrise de son corps afin de parvenir à détecter le moindre dysfonctionnement quand ça ne va pas. Aussi, l'invitée d'honneur, artiste, a souligné la nécessité pour chaque femme de préférer les épices biologiques (clou de girofle, gingembre, ail,...) aux produits chimiques, génétiquement modifiés, qu'elle considère comme étant l'une des plus grandes causes des cancers. Le Syndicat des travailleurs de l’Office national d’imprimerie et de presse, partenaire de cette activité, a salué l'engagement humanitaire et social des membres de l'association Graceful Woman. « Il ne s'agit pas seulement d'un problème de santé. C'est un enjeu de société qui nécessite notre attention, notre engagement et notre solidarité. Nous devons nous rappeler que le dépistage précoce peut sauver des vies. En effet, détecté à un terme précoce, le cancer du sein est souvent plus facile à traiter et les chances de guérison augmentent considérablement», a soutenu Bienvenu Amavéda, secrétaire général adjoint du Syntra-Onip, incitant tous les participants, hommes et femmes, à sensibiliser leurs proches. Au terme des communications et sensibilisations, plusieurs participantes ont saisi l’occasion pour se faire dépister sur place pour le cancer du sein et celui du col de l'utérus.

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Graceful Woman est une association de femmes et hommes décidés à contribuer efficacement à l'éradication des différents maux qui minent les populations. Elle envisage de bâtir, d'ici 2035, une nouvelle génération de femmes compétentes, dynamiques et polyvalentes. Elle aide les femmes à découvrir leurs talents et à les professionnaliser, tout en faisant du digital une opportunité de développement.

Accompagnement psychologique

 Ernest Edah, animateur communautaire de l'Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpf), a également mis l’accent sur les dangers que constituent les produits génétiquement modifiés pour le système immunitaire et leur rôle dans la persistance et la propagation de plusieurs pathologies dont le cancer du sein. « Il y a longtemps que l’on ne mange plus sain. Tout ce qu'on mange est génétiquement modifié. Les produits ont perdu leur originalité parce que l'être humain est assoiffé de gain, veut encore plus au détriment des autres et de la société. ». Il va plus loin en affirmant que les hommes ont également un grand rôle à jouer dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l'utérus. Contrairement au cancer du sein, développe-t-il, le cancer du col de l'utérus est moins visible à cause de son emplacement sur le corps et requiert une grande attention. A ce niveau, souligne-t-il, les hommes doivent absolument respecter l'hygiène sexuelle en se lavant chaque fois avant l'acte pour éviter de propager des microbes dans le corps de la femme. « Il faut aussi que les femmes évitent d'envoyer leurs doigts dans le sexe lors des toilettes. C'est un système qui s'auto nettoie. », fait-il savoir. A l'en croire, les produits payés dans les pharmacies pour nettoyer la partie intime peuvent être des sources de cancers et d'infections graves pouvant conduire à des pertes blanches préjudiciables à la santé. Aussi, l'animateur de l'Abpf n'a pas manqué d'évoquer les nombreuses conséquences du cancer du col de l'utérus, surtout quand il atteint un niveau avancé.

En outre, Jérémie Orou Timothée, psychologue clinicien et psychothérapeute, a reconnu que le cancer du sein est une pathologie dont il faut parler aux populations pour qu'elles en connaissent les causes, conséquences et les dispositions à prendre pour prévenir ou lutter efficacement contre. Cependant, le psychothérapeute a davantage insisté sur les causes mentales de la persistance de certaines maladies dans sa communication sur le thème « Accompagnement clinique et psychologique de la femme atteinte». A en croire le psychologue clinicien, l'annonce de certains résultats d'analyse exige le respect de quelques règles nécessitant l'implication des spécialistes habilités pour informer le patient ou l'un de ses proches de la gravité du mal, pour le bien-être du concerné. Car, justifie-t-il, toutes les personnes atteintes d'une quelconque maladie ont besoin de l'accompagnement d'un proche mentalement fort pour les aider à surmonter cette épreuve. En se basant sur ses expériences avec plusieurs patients, Jérémie Orou a démontré que plusieurs personnes souffrent aujourd'hui seulement parce qu'elles sont convaincues qu'elles en sont affectées, ce qui fait que ces dernières développent psychologiquement des symptômes, jusqu'à en souffrir et en porter les conséquences. «Face à toute maladie, il importe de demeurer positif, peu importe la gravité. Des gens ont connu des maladies très graves, mais ont pu s'en sortir parce qu'ils sont restés positifs. De la même manière plusieurs personnes ont mal fini, justement parce qu'elles ont prévu qu'elles finiraient ainsi», a détaillé le psychothérapeute■